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(m/libre) say you hate me

Zina Sidorchukcorporalnik — tailor
Zina Sidorchuk
faceclaim + crédits : anya chalotra (lux, avatar) (yenvengerberg, gif)
lettres : 11

she was either
wildly naive
or dangerously
intelligent

(m/libre) say you hate me D17c7aa896602f90a0608253a908aaf98f885cdc

plot twist : he likes you.
blason ;; Asgeir, prénom tranchant, telle une lame (négociable). saisons ;; trente-cinq hivers déjà entamés, les années qui filent. genèse ;; La glace et la droiture coule dans ses veines. Asgeir, élevé à la dure, bercé depuis l'enfance dans les préceptes fjerdans. Il embrasse son destin avec honneur et acharnement, recruté à l'âge de quatorze ans à peine afin d'intégrer l'élite, les drüskelles. Véritable honneur, foi inébranlable. Il est tel un roc, guerrier redoutable à la morale inaltérable (ou presque), jusqu'à ce que les années l'abîment. Asgeir qui diminue physiquement, qui perd en vélocité, comptant désormais plus sur les armes à feu que sur ses lames. Il ne comprend pas ce qui lui arrive, ce qui l'amoche de la sorte. Vient les doutes qui s'immiscent au fil du temps, qu'il chasse avec véhémence, plus ces derniers s'installent et plus il s'obstine à traquer les sorciers, les démons. Jusqu'à elle. Jusqu'à la découverte de l'atrocité, de son pouvoir, l'horreur dans toute sa splendeur, dès lors la lumière se fait sur la détérioration de sa santé. Le chaos envahit subitement son univers. attaches ;; Le palpitant n'a jamais été mis à l'épreuve, jusqu'à l'apparition de Zina, démon insidieux. allégeance ;; Asgeir ne sait plus à quoi se raccrocher désormais. Il se considère comme indigne de Djel, son monde vient de partir en cendres. ordre ;; Tout est pareil au même à ses yeux, aucun ordre n'existe, si ce n'est celui des anomalies perfides et il en fait partie à présent (corporalki, pouvoir au choix, afin que Zina puisse l'aider en temps voulu). visage ;; entièrement libre, il doit principalement coller à la tranche d'âge (et aux faceclaims recommandés pour les fjerdans, à moins qu'un de ses parents soit issu d'ailleurs).

(964) Asgeir et ses compagnons drüskelles interceptent un groupuscule de grisha issu de Ravka, ces derniers sont en mission d'infiltration sur le territoire fjerdan. Le groupe est décimé et Zina est faite prisonnière au sein de la prison de Glace. Au fil des heures, le drüskelle assiste avec horreur aux différents changements physique de la jeune femme. La jolie blonde au teint pâle s'estompant, remplacée par l'indomptable suli au regard courroucé et à la crinière noir d'encre.
En charge de la prisonnière, ainsi que de certains de ses interrogatoires, il devient son geôlier attitré. Le cœur se réchauffe, mais l'esprit se rembruni. Lors de ce laps de temps en compagnie de la sorcière, il (ou plutôt elle) met le doigt sur ce qui cloche chez lui. Grisha, sorcier, démon, voilà ce qu'il est réellement.       

(965) Asgeir ne peut se résoudre à abandonner Zina à la mort, il ne supporte plus non plus de la regarder s'éteindre à petit feu. Le jour présumé de son exécution, il parvient à aider la grisha à s'enfuir.
Il se haït depuis lors, tout autant qu'il continue à dépérir, étouffant son pouvoir. Les soupçons s'épaississent à son encontre, doutes fondés, il a bel et bien libéré la sorcière ravkan. Le drüskelle tourne le dos à tout ce qu'il connait, tout ce en quoi il croyait jusqu'alors. Destination Ravka avec un seul nom en tête : Zina.

(Asgeir s'est senti diminuer physiquement au fil du temps car il n'a jamais employé son pouvoir, ce qui a provoqué cette détérioration de sa santé. Il risque d'avoir du mal à apprivoiser son don découvert sur le tard, mais s'il souhaite arrêter de dépérir il devra s'efforcer de l'utiliser. Il en a bien conscience et ça le tourmente.)

zina sidorchuk ;; (summons a demon) Le péché, la tentation. Elle représente tout ce qu'il exècre. Démon dissimulé sous les traits d'une adorable créature, sorcière contre-nature. Il flanche, Asgeir, le myocarde attendri, cœur déloyal. D'abord geôlier froid et rustre, la flamme naît entre eux, les sentiments s'insinuent sournoisement en lui. Il ne veut pas, il ne veut plus, lui faire du mal, la regarder souffrir, s'éteindre. Il la hait tout autant qu'il ne peut s'empêcher de vouloir voir l'éclat se raviver dans ses iris, retrouver son mordant des premiers jours. Elle a touché son âme, mis le doigt sur tout ce qui ne vas pas chez lui, l'a confronté à la réalité. Oui, il peut bien la détester pour lui avoir révélé sa véritable nature, son pouvoir, il ne peut cependant détourner ses pensées d'elle. Il songe encore et encore à la caresse de ses doigts contre sa joue, au baiser planté rapidement au coin de ses lèvres tandis qu'il restait muet, inerte, béat. Ensuite, elle s'est détournée, prenant ses jambes à son cou, retrouvant sa liberté.